
Par Alioune Badara Camara
Discours à la mémoire de Papa Sakho et des victimes de l’incendie de Schiphol
Chers amis,
Chers frères et sœurs,
Chers membres de la famille de Papa Sakho,
Vingt ans se sont écoulés.
Vingt années d’absence, mais aussi vingt années de mémoire, de lutte, et de dignité préservée.
Ce jour, le 26 octobre, ne se résume pas à une date — il est une blessure ouverte, un rappel du prix humain des politiques aveugles. Il est aussi, grâce à vous, un acte de résistance et d’amour.
Le Baobab Mobile en fer realisė par Momar Sakho á Amsterdam, Pays-Bas. Un monument vivant et symbole de Teranga.



Ce projet consiste en la création d’une œuvre d’art unique : un baobab mobile, conçu par Momar Sakho, le plus jeune fils de l’artiste Papa Sakho récemment décédé, comme monument vivant symbolisant la migration, la mémoire et la connexion. Cet arbre métallique n’est pas seulement construit comme un objet décoratif, mais comme un support physique et symbolique de l’histoire de la migration : il voyage. Cette œuvre d’art dynamique, collective et durable relie les générations, les continents et les cultures, en tant que vecteur d’imagination, de mémoire et de vision d’avenir. Momar Sakho s’inspire des thèmes abordés par ses ancêtres et construira son œuvre à Amsterdam, où il la présentera lors de l’événement NIET VERGETEN (N’OUBLIEZ PAS) le 26 octobre 2025.

Le dimanche 26 octobre 2025, l’événement artistique Niet Vergeten (N’oubliez pas) aura lieu dans le Hoftuin à Amsterdam. Cet événement marque le vingtième anniversaire de l’incendie de Schiphol en 2005, au cours duquel onze personnes ont perdu la vie dans un centre de détention pour étrangers, et rend hommage à la vie et à l’héritage de Papa Sakho. Cet artiste sénégalais, survivant de l’incendie, incarnait la valeur fondamentale de la teranga (hospitalité) et était cofondateur et éponyme du mouvement de réfugiés We Are Here. Sa devise, en tant qu’artiste et survivant, était : « to make a life again » (refaire sa vie).
La manifestation réunira quatre groupes : les Schiphol People (survivants et proches des victimes de l’incendie), les membres et les sympathisants de We Are Here, la communauté sénégalaise aux Pays-Bas et les voisins de Papa Sakho à Osdorp. La manifestation marque le début d’un programme visant à développer les échanges culturels avec des artistes et des artisans au Sénégal.
Dans le projet « Le baobab en mouvement », la transmission et la continuité de génération en génération s’expriment et se manifestent de différentes manières.
· Le baobab était présent sous forme d’arbre dans la maison natale de Papa Sakho.
· C’était un thème récurrent dans ses peintures, en particulier pendant ses années aux Pays-Bas.
Ses peintures et dessins inspirés par l’incendie de Schiphol parlent d’eux-mêmes. Sakho a toujours ressenti une grande douleur pour les jeunes vies perdues.· Moussa Sakho, son frère aîné, travaillait beaucoup le métal. Son cheval, trouvé dans la rue à Dakar et baptisé Covid19, en est un bon exemple. Mais aussi ses poissons en métal, qui nous rappellent que nous devons prendre soin des océans et de la vie qu’ils abritent.
Son fils Momar Sakho est un métallurgiste de haut niveau. Avec son baobab en métal, il peut donc poursuivre le travail de son père et de son oncle.
Ba faw ! (pour toujours) est le cri qui conclut chaque conversation entre Amsterdam et Dakar. Le baobab est également le lieu de sépulture des griots, ces gardiens de la mémoire qui transmettent les histoires de génération en génération. Le baobab est l’archive de la communauté.
Le baobab mobile est, dans toute sa paradoxalité, un monument vivant potentiel pour la liberté de mouvement (même un arbre a le droit de bouger !), un souvenir de Papa Sakho et une reconnaissance de la négligence criminelle envers les migrants. Car l’incendie de Schiphol, il y a près de 20 ans, en a été une conséquence tragique.
Il est également important de transmettre ce fait aux jeunes générations.
Avec ce programme, nous construisons un pont entre les Pays-Bas et le Sénégal et entre deux générations d’artistes. Mais surtout, nous créons un mouvement positif qui offre une perspective différente et plus humaine sur la migration et donne aux survivants un signe d’espoir : que l’art peut guérir et promettre un avenir.
Premier prototype du baobab mobile, par Momar Sakho à Dakar, Sénégal.
Réalisation
Le Baobab est réalisé en collaboration avec l’atelier communautaire Noorderhof, sous la direction de jeunes métallurgistes et artistes issus de l’immigration. La construction prendra environ deux mois (septembre-octobre 2025). L’arbre est conçu pour être modulaire et démontable, de sorte que, malgré son apparence robuste, il puisse être déplacé d’un endroit à l’autre. À chaque emplacement, le baobab pourra être adapté en termes de taille, de fonction et de forme. Cette mobilité n’est pas un détail technique, mais constitue l’essence même de l’œuvre d’art : le baobab comme symbole de l’homme voyageur, du déplacement, de la résilience et du fait de reprendre racine.
Le Baobab bougera et vivra également comme une œuvre d’art collective, comme un art communautaire, car lors de sa création, chacun pourra apporter des feuilles, des branches ou d’autres objets. Pendant la présentation et après les déplacements, des parties pourront être retirées ou ajoutées par les personnes impliquées et les passants.
Après sa présentation lors de la manifestation dans le Hoftuin, au cœur d’Amsterdam, l’arbre sera visible dans des lieux accessibles au public aux Pays-Bas, comme un monument itinérant qui invite à la rencontre et à la réflexion. Après sa présentation dans le Hoftuin, le baobab voyagera à Osdorp et prendra racine dans le jardin de The Beach, l’organisation qui exposera également les œuvres de Papa Sakho. À plus long terme, le Nelson Mandela Park à Amsterdam-Zuidoost et la place devant l’ancienne Humanity House à La Haye sont des options à l’étude. À chaque endroit, un programme contextuel sera organisé – avec desrécits, des performances et des activités participatives – en lien avec l’héritage de Papa Sakho et le message de Teranga : l’hospitalité et l’humanité. Cette demande concerne toutefois la première phase, de la conception à la première présentation.
Objectifs
• Créer une œuvre d’art mobile et participative qui offre un nouveau regard sur la migration et sur la façon dont elle s’accompagne de perte et d’espoir.
• Réaliser une commémoration significative de l’incendie de Schiphol en réunissant diverses communautés à travers l’art, le théâtre, la musique, la nourriture et la cérémonie.
• Rendre visible l’héritage et l’œuvre artistique de Papa Sakho.
• Encourager l’interaction publique et la réflexion sur l’hospitalité, l’exclusion et la communauté.
• Construire une collaboration artistique entre Amsterdam et Dakar.
Impact visé
• Garder la mémoire vivante grâce à l’art itinérant.
• Utiliser l’art comme un instrument fédérateur et socialement pertinent.
• Mobiliser de nouveaux publics.

• Forger de nouvelles collaborations internationales au sein de la communauté créative.
Conclusion
Le Baobab migrant est une œuvre d’art qui bouge et qui, par conséquent, fait bouger la société. Il nous invite à nous arrêter et à nous souvenir de ce que nous ne devons pas oublier, mais il ne reste pas immobile. Dans l’esprit de Papa Sakho, le Baobab invite à la rencontre et à la réflexion. Il offre une perspective.
N’oubliez pas l’incendie de Schiphol Aeroport
Un événement artistique dans l’esprit de Papa Sakho
Le dimanche 26 octobre 2025 au Wereldtuin à Amsterdam de 16 à 19 heures
Composition et organisation : Jo van der Spek de St. Migrant 2 Migrant, en coopération avec la Maison du Monde, All Included et beaucoup d’autres.
Pas oubliés
Not Forgotten, telle est la devise de l’événement initié par la Fondation M2M en mémoire de l’incendie de Schiphol des 26 et 27 octobre 2005 et en célébration de la mémoire de Papa Sakho. Parce que nous ne devons pas oublier cet incendie. Et parce que nous ne l’avons pas oublié.
Aujourd’hui, la politique d’immigration de l’Europe, telle qu’elle a été précipitée par le Pacte sur les migrations, s’apparente davantage à une politique de défense. Cela signifie plus de prisons, aux frontières, de préférence à l’extérieur de l’Europe. À l’abri des regards. Mais aussi à l’aéroport de Schiphol, à l’aéroport de Rotterdam et au camp de Zeist.
L’incendie de Schiphol
Dans la nuit du 26 au 27 octobre 2005, les Pays-Bas ont été secoués par l’incendie de Schiphol, et nous avons vu des ombres d’immigrés clandestins enveloppés dans des couvertures dans une cage d’air se déplaçant parmi les flammes. Onze d’entre eux manquaient à l’appel : les portes de leurs cellules étaient restées fermées, la fumée avait envahi la pièce et éteint les lumières.
Un an plus tard, quelques centaines de personnes se sont arrêtées pour une nuit au même endroit, devant la clôture. Parmi elles, les survivants de l’incendie. Pendant une nuit, nous nous sommes confrontés au phénomène de la détention des étrangers : des clôtures de cinq mètres de haut, des projecteurs, un cadenas et de nombreux gardes nerveux. Et les survivants nous ont confrontés à leur expérience, à leurs sentiments. Sur la petite scène, ils ont pris possession de l’espace, maudissant le système et revendiquant leur humanité. Cette cérémonie collective illustre la manifestation artistique Not Forgotten.
Le déclencheur
La raison de la commémoration de l’incendie sous la forme d’un événement artistique est la mort de Papa Sakho, l’artiste sénégalais qui a survécu de justesse à l’incendie. Sakho était l’artisan de la paix parmi les survivants traumatisés. Il a présidé à l’organisation des commémorations et a donné des mots à leur mission :
Njungi fi
To make a life again
Mbole moi dole
La mort de Papa Sakho, en janvier dernier, a choqué beaucoup de monde, aux Pays-Bas et au Sénégal, mais son importance et son héritage sont une source d’inspiration durable. Nous célébrons son héritage aujourd’hui même de différentes manières : en rassemblant les gens pour une petite exposition de l’œuvre de Sakho, avec une représentation théâtrale spéciale, à laquelle les personnes présentes peuvent participer, notamment en peignant la toile des chaises de plage, et enfin la présentation du nouveau Baobab, conçu par Momar Sakho, le fils de Papa Sakho. Une proposition de monument permanent.
Papa Sakho
Papa Sakho a été le fer de lance du mouvement de réfugiés We Are Here en 2012, lorsque des centaines d’immigrés clandestins ont installé un camp de tentes à Osdorp, dans le quartier de Wildeman, au coin de la rue où se trouve Papa Sakho. « Nous ne sommes pas des criminels », criaient-ils. Sakho les a accueillis chez lui. L’hospitalité est la loi, la Teranga est le mot, la valeur fondamentale du Sénégal. Toujours en contraste douloureux avec la politique des étrangers et le creux de la vague de l’incendie de Schiphol. Un creux qui ne s’est pas transformé en tournant. Car de plus en plus de complexes de détention de migrants apparaissent en Europe et autour de l’Europe.

Le Baobab de Papa Sakho et Martin Travers à la clôture du prison en 2006.
Papa Sakho est né à Dakar dans une maison contenant deux Baobabs. Il peignait régulièrement des Baobabs. Le Baobab du mémorial a ensuite disparu lors de l’assemblée générale de We Are Here le 25 septembre 2012 dans le parc de Wertheim, où il a été décidé de le déplacer vers Notweg à Osdorp. De bonnes photos de cette peinture ont été prises à l’époque afin qu’une bonne réplique puisse être faite. Ainsi, le baobab est symboliquement rassemblé au-delà des frontières et des générations, recréé et transmis à la postérité.
L’objectif
L’objectif de cet événement artistique est de rassembler des personnes de différentes communautés en mémoire de l’incendie et de célébrer l’héritage de Papa Sakho :
- Le peuple de Schiphol, les survivants, les parents et les sympathisants de l’incendie de Schiphol
- Famille et amis de Papa Sakho
- Collectif de réfugiés Nous sommes ici
- Tous ceux qui se sentent impliqués en tant qu’activistes, artistes ou autres dans la lutte contre la xénophobie et pour l’hospitalité.
Dans le cadre confortable du Jardin du Monde, nous partageons nos expériences et nos histoires, nous reprenons les relations perdues et nous établissons de nouveaux liens. Ces retrouvailles et ces réunions créent un espace pour de nouvelles formes (artistiques), de nouveaux liens et une œuvre d’art durable en guise de mémorial et d’avertissement.
Ensemble, nous espérons envoyer un signal à la société, une image d’hospitalité, de Teranga, en réponse à la xénophobie.
Qu’allons-nous faire ? Et comment?
Avant le 26 octobre, nous nous adressons à les acteurs et autres parties intéressées pour les consulter sur l’organisation de l’après-midi dans le Jardin de la Cour, également connu sous le nom de Jardin du Monde (derrière la Maison du Monde). À Dakar, Momar Sakho travaille à la conception de son Baobab en acier et en fer, l’arbre communautaire africain. Avec Radio Teranga, nous relions les artistes de Dakar à Amsterdam.
- À partir de 15 heures, nous accueillerons tous les invités et toutes les personnes intéressées au Jardin du monde, où We Are Here a vu le jour.
- Mots de bienvenue
- Moment de silence.
- Tout le monde peut s’exprimer. Des histoires, des expériences, des témoignages, des cris du cœur.
- Onze chaises de plage vides se trouvent sur la pelouse, parallèlement aux onze colonnes du monument caché à Schiphol East. En face des onze chaises se trouve une chaise vide. L’homme de théâtre Saleh Hassan Faris joue et met en scène une performance qui invite à la réflexion et à l’interaction.
- Pour conclure l’après-midi, Momar Sakho présentera son Baobab aux participants, qui seront invités à y accrocher leurs propres objets ou messages.
- Et nous pouvons profiter de la cuisine de Martelle Gomis, veuve de Papa Sakho, de la musique sénégalaise et de la présence des uns et des autres.
Cette commémoration dans l’esprit de Papa Sakho est une démonstration d’hospitalité, de Teranga. Un accueil de tous ceux qui n’ont pas oublié l’incendie de Schiphol et de tous ceux qui cherchent une forme de vivre ensemble où le mot illégal n’existe pas.
L’art, disait Sakho, signifie « faire de belles choses pour gens », et c’est ce qu’il a fait de multiples façons, avec tous ceux qu’il a rencontrés. Après l’incendie, une couche plus profonde a été ajoutée : « refaire sa vie ». C’était plus qu’un art de survie, il continuait à vivre, à espérer et à espérer le rétablissement et la guérison. C’est aussi cela la Teranga : l’art de vivre, de survivre et de refaire sa vie.
Et c’est aussi ce qui a motivé We Are Here : le droit de pouvoir vivre une vie normale.
Le spectacle et la cérémonie de commémoration renvoient au passé, le baobab symbolisant une autre vie sous le signe de la Teranga.
Jo van der Spek M2M
Avril 2025
Initiative Appel Samos Calling . Une action pilote réussie. (2021)

Passez un appel, donnez un centime ! Restons en contact !
Stichting M2M : IBAN : NL53 TRIO 0338 5736 07 ref. L’appel de Samos
Samos Calling : les réfugiés reçoivent leurs premiers crédits téléphoniques
Amsterdam/Samos, 27 mars, 2021
Vingt réfugiés vivant dans le camp de Vathy sur l’île grecque de Samos ont reçu 12,50 € de crédit téléphonique grâce à une nouvelle initiative appelée SAMOS CALLING. Cette initiative de Migrant 2 Migrant (M2M), Radio Patapoe et Stichting Hulpkaravaan vise à renforcer la capacité de communication des réfugiés, à faire entendre leur voix et à créer des liens.
Les 20 premiers bulletins ont été distribués le samedi 27 mars aux réfugiés qui sont bloqués dans le camp et ne reçoivent pas l’allocation mensuelle de 75 euros du HCR. Il y a deux façons de devenir sans le sou : 1) parce que votre demande d’asile a été rejetée à deux reprises, ou 2) parce que les autorités grecques vous ont accordé un permis de séjour. Sans argent et sans nourriture dans le camp, vous êtes dépendant de la bonne volonté des autres. Vous devez quitter le camp mais n’avez aucun endroit où aller. Avec l’aide d’un peu de crédit téléphonique, ils peuvent contacter leur famille et partager leur histoire avec le monde entier. Grâce à Radio Patapoe et à d’autres plateformes, il est possible de partager leurs sentiments et leurs rêves pour trouver un moyen de sortir d’un camp qui a été construit pour 645 personnes mais qui est maintenant surpeuplé avec plus de 3000 êtres humains.

L’émission hebdomadaire PSJM de Radio Patapoe vous donne des nouvelles de sa correspondante grecque, la journaliste professionnelle Ingeborg Beugel, basée sur l’île d’Hydra. Suite à l’appel à l’aide d’Ingeborg Beugel en décembre 2020, une collaboration a été mise en place pour soutenir les réfugiés, leur donner un moyen de s’exprimer et rendre le programme radio encore plus utile !

Eze Kay, notre premier agent dans le camp, s’avère être un rappeur fantastique, comme vous pouvez l’entendre dans les chansons qu’il a produites à Freetown, en Sierra Leone, et aussi dans ses « raps de camp » en direct sur Radio Patapoe à propos de sa vie et de ses ambitions.
Erika Mauritz, coordinatrice de Hulpkaravaan Griekenland, une initiative citoyenne dont l’objectif principal est de soutenir les groupes de bénévoles locaux et de réfugiés en Grèce et de livrer des colis d’aide depuis les Pays-Bas vers différents points chauds en Grèce, a organisé les contacts sur le terrain pour faciliter l’achat et la remise de crédit téléphonique aux réfugiés.
Eze Kay et son ami A.Y. ont recueilli 57 noms et numéros de téléphone d’hommes et de femmes originaires de divers pays africains, anglophones et francophones. Leur plateforme de communication est un groupe WhatsApp appelé Samos Calling.
Entre Eze Kay, Erika et Jo van der Spek (qui dirige M2M), la meilleure procédure est mise au point afin de s’assurer que le transfert de crédit soit sécurisé, sûr et équitable pour toutes les parties concernées.
270,- € avaient déjà été collectés auprès des auditeurs et d’autres donateurs, ce qui était suffisant pour les 20 plus nécessiteux parmi les 57 membres du groupe. Les autres devront attendre le prochain cycle de financement, en donnant la priorité à ceux qui n’ont aucun revenu.
Barbara Zreik, coordinatrice de We for Kids, une association caritative locale qui cuisine pour les enfants du camp, et partenaire de confiance de Hulpkaravaan, a ensuite reçu l’argent collecté et s’est rendue au magasin Vodafone local avec une délégation de réfugiés. Elle a acheté 20 cartes de crédit et les a remises aux personnes présentes. Ceux qui n’ont pas pu se rendre au magasin ont reçu le code des bons sur leur téléphone.
Nous sommes heureux de partager les voix joyeuses et les visages souriants qui ont été le résultat immédiat de cet important projet pilote !
Donnez un coup de fil, donnez un centime ! Restons en contact !

Stichting M2M : IBAN : NL53 TRIO 0338 5736 07 ref. SAMOS CALLING
Stichting Hulpkaravaan : IBAN : NL82 TRIO 0391 0793 79 ref. SAMOS CALLING

Commémoration de l’incendie à Schiphol
Le Schipholbrand = incendie de Schiphol. Cet incendie survenu en 2005 dans un complexe de détention néerlandais pour sans-papiers a tué 9 hommes et 2 femmes, et a détruit la vie de la plupart des survivants. Nous sommes ici pour refaire notre vie. Ensemble.Bonjour à tous,
Cette année, nous allons commémorer l’incindie et les morts. Prochains vendredi 28 Octobre à partir de 2 à 10 heures dans la soirée. Dans l’après-midi au monument à Schiphol-Est et de 5 heures à Amsterdam, chez Casa Migrante dans de Pijp.

Si vous pouvez lire Néerlandais et écrire Francais, s’il vous plaît nous aider et traduire cette page. Merci bien!
Voor veel mensen komt het goed uit om het op een vrijdagavond te doen, daarom kiezen we voor vrijdag 28 oktober, van 17 tot 22 uur. ’s Middags om 3 uur gaan we naar het monument op Schiphol Oost. De luchtfoto hierboven geeft een beeld van boven. Vrienden, familie en kinderen zijn welkom.
Padre Theo Beusink van Casa Migrante is zo vriendelijk geweest ons zijn mooie ruimte aan te bieden. Padre Theo is nauw betrokken bij de brand, o.a. doordat hij Maribel kende.
Het Platform Vluchtelingen Haarlemmermeer organiseert op woensdag 26 oktober om 7 uur ’s avonds ook een korte samenkomst bij het monument. Wie daaraan mee wil doen kan contact opnemen met Jo van der Spek of Papa Sakho.
In Casa Migrante is een mooie ruimte om samen te eten en te praten. Buiten is ruimte voor frisse lucht en een rokertje.
En we maken een tentoonstelling met kunstwerken van o.a. Papa Sakho, Kakha Piliev, Corina Karstenberg en Roland van den Berghe. En van jou?
De belangstelling voor de brand is nog steeds groot. De ramp is niet vergeten. Maar de lessen zijn nog niet geleerd. Want nog steeds worden afgewezen vluchtelingen en andere mensen zonder de juiste papieren opgesloten in gevangenissen, en nog steeds is er brandgevaar.
Revijara Oosterhuis van Stichting LOS schreef ons “Top dat jullie dit doen! Zijn jullie wel op de hoogte van het rapport dat wij zojuist hebben uitgebracht? Waarin wij concluderen dat de Lessen Schipholbrand in de wind geslagen zijn. Misschien vinden jullie het leuk om hier ook aandacht aan te besteden.
Chafiq Chnachi heeft een boek gemaakt over zijn leven in en na de brand. Het heet #Alarmbellen. Ik hoorde het van Mustafa Muhjahid. Het is te koop via bol.com voor 16,50 Euro.
Papa Sakho en Jo van der Spek zijn nog steeds actief als M2M, Migrant to Migrant. We helpen de beweging Wij Zijn Hier in Amsterdam in hun streven naar een Normal Life. We willen ook weer radio uitzendingen gaan maken, zoals vroeger in het Blauwe Huis.

We Are Here
To Make a Life Again
Together as One
Laat je ons weten of je wilt komen?
Laat ons weten of je komt, wat je wil doen en of je een slaapplaats nodig hebt! Of heb je slaapplaats voor gasten van buiten?
Tip: goedkoop met de trein kan via de Facebook groep “NS Group-tickets”
Jo = 0651069318 m2m<a>streamtime.org
Sakho = 0684189631 papasakho10<a>gmail.com
Hartelijk dank en hopelijk tot ziens op vrijdag 28 oktober
Adres:
Casa Migrante
Van Ostadestraat 268, 1073 TV Amsterdam
Hartelijke groeten van Papa Sakho en Jo van der Spek
M2M Migrant 2 Migrant
Address: Van Ostadestraat 49c
1072SN Amsterdam NL
Dit zijn de namen:
https://jokekaviaar.nl/brand!.html#slachtoffers
Het rapport van de Onderzoeksraad voor Veiligheid:
Ten Pol 1438AH, Oude Meer
https://goo.gl/maps/tvjWhBMqgBr
Casa Migrante